30 oct. 2011

Sayonara Beni Hana

C’est à cause de Don Draper que je suis allé chez Beni Hana hier soir. Dans un épisode de la quatrième saison de Mad Men, le beau Don a amené une jolie demoiselle au tout premier Benihana, sur la 56ième rue à New York. Et depuis, je voulais essayer un de ces restaurants où les chefs manient allègrement le couteau et les flammes.

Ça m’a permis d’apprendre que le Beni Hana de la rue Sherbrooke à Montréal n’est pas apparenté au Benihana new-yorkais visité par Don Draper et à la chaîne de restaurants auquel il a donné naissance. Eux, ce sont des Benihana. Et ici, on a un Beni Hana. Bizarre quand même…

Le restaurant n’est pas très exotique. Il y a bien quelques bambous dans un coin et un gros aquarium, mais sinon tout la place est laissée aux grills et aux cuisiniers.

C’était la première fois que je faisais l’expérience du «teppanyaki» et je ne peux pas dire que j’ai trouvé ça transcendant. C’est vraiment minimaliste comme cuisine. De la viande et quelques légumes très simplement grillés avec de l’huile et de la sauce teriyaki. Il ne faut pas s’attendre à découvrir de nouvelles saveurs.

C’est certainement une bonne sortie à faire avec des enfants. Fiston Arthur a bien aimé le spectacle de notre chef qui lâchait des cris comme un personnage de dessin animé. Ça captait tellement son attention qu’il en a oublié d’être tannant.

Pour jaser entre amis, par contre, c’est loin d’être idéal. Même quand le chef n’est pas en train de faire ses simagrées, le resto est très bruyant et on c’est difficile de converser – surtout qu’on est assis en rangée autour du grill plutôt qu l’un en face de l’autre.

C’est un restaurant qui attire les groupes, mais moi je le recommanderais surtout aux parents cherchant une sortie en famille un peu plus exotique que le Saint-Hubert. À tout le moins, on peut boire un cocktail exotique pendant que les enfants sirotent des verres de jus décorés de petits parasols. Il ne faut pas toutefois pas s’attendre à de la grande mixologie. J’ai bu un Beni Hana Special qui goûtait presque exclusivement la noix de coco et presque pas l’alcool. Et le Karaté Punch, un cocktail à la mangue, manquait vraiment de punch.

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